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Voici les réglages clés à considérer pour optimiser vos photos dans ces conditions :

1. Le trio fondamental : Ouverture, Vitesse, ISO (Mode Manuel ou Priorité)

Il s’agit de trouver le meilleur équilibre entre ces trois paramètres, en tenant compte de la faible lumière.

• Ouverture (Diaphragme) – Priorité : plus grand (chiffre f/ le plus petit)

  • Choisissez la plus grande ouverture possible de votre objectif (par exemple, f/1.4, f/1.8, f/2.8, ou le maximum de votre objectif).

  • Une grande ouverture laisse entrer un maximum de lumière sur le capteur.

  • Conséquence : La profondeur de champ sera plus faible (flou d’arrière-plan accru).

  • Conseil d’objectif : Pour la basse lumière, les objectifs à focale fixe (prime) avec une grande ouverture (par ex. $f/1.8$) sont souvent préférables.

• Vitesse d’obturation – Priorité : plus lente si possible

  • Si vous utilisez un trépied et que votre sujet est immobile (paysage de nuit, étoiles) :

    • Utilisez une vitesse d’obturation lente (plusieurs secondes, par ex. 10s, 30s) pour collecter beaucoup de lumière.

    • Utilisez un retardateur (2s) ou une télécommande pour éviter le flou de bougé.

  • Si vous photographiez à main levée ou un sujet en mouvement :

    • Utilisez une vitesse minimale pour éviter le flou de bougé (souvent $1/60$s ou $1/80$s est un bon point de départ, mais adaptez à la focale : Vitesse $\ge 1/$ Focale en mm).

• Sensibilité (ISO) – Priorité : la plus faible possible, mais augmentez si nécessaire

  • L’ISO augmente la sensibilité du capteur, mais introduit du bruit numérique (grain).

  • Commencez par le minimum d’ISO qui vous permet d’atteindre une exposition correcte avec l’ouverture et la vitesse choisies.

  • Les Sony Alpha 7 gèrent très bien les ISO élevés (souvent propres jusqu’à ISO 3200, voire plus sur les modèles récents comme l’A7 III/IV). N’hésitez pas à monter jusqu’à ISO 6400 ou 12800 si nécessaire pour obtenir une image correctement exposée sans bouger.

  • Conseil : Vous pouvez utiliser le mode Auto ISO en fixant une plage maximale (par exemple, ISO 100-6400).

2. Réglages supplémentaires

• Format d’image : Photographiez en RAW (ou RAW + JPEG). Le fichier RAW contient beaucoup plus de données, ce qui vous offre une meilleure latitude pour la récupération des ombres et la réduction du bruit en post-traitement.

• Mise au point (Autofocus) :

  • L’AF peut avoir du mal en très basse lumière. Passez en Mise au point manuelle (MF).

  • Utilisez la fonction « Focus Peaking » (Contour de mise au point, qui surligne les zones nettes) et le Zoom de mise au point (agrandissement de l’image sur l’écran ou dans le viseur) pour assurer une netteté parfaite.

• Balance des blancs (WB) :

  • Réglez en Manuel ou utilisez un préréglage adapté (par exemple, Tungstène pour des lumières chaudes, ou Lumière du jour si vous voulez une tonalité plus chaude).

  • Sinon, utilisez la Balance des blancs automatique (AWB), mais réajustez en post-traitement si vous photographiez en RAW.

• Réduction du bruit :

  • Désactivez la Réduction du bruit pour les longues expositions dans les réglages de l’appareil si vous prenez plusieurs photos à la suite (cela double le temps de prise de vue).

  • La réduction du bruit est généralement mieux gérée en post-traitement sur l’ordinateur à partir du fichier RAW.

En résumé, pour une photo à main levée en basse lumière :

1. Mode A (Priorité à l’Ouverture) ou M (Manuel).

2. Ouverture : La plus grande possible (f/1.4 – f/2.8).

3. Vitesse : La plus lente possible sans flou de bougé (ex : $1/60$s minimum).

4. ISO : En Auto ISO (avec limite haute à ISO 6400, par ex.) ou manuel, augmentez l’ISO jusqu’à obtenir la luminosité souhaitée.

5. Format : RAW.

Introduction et enjeux des photos de groupe
Joannie commence par présenter le thème de la vidéo : comment réussir ses photos de groupe, une question fréquente chez ses abonnés. Photographe expérimentée, elle souligne les défis inhérents à ce type de prise de vue, notamment réussir le cadrage, avoir tout le monde visible et net, et diriger efficacement un grand nombre de personnes. Elle insiste sur la nécessité de bien préparer la séance photo pour éviter les erreurs courantes.

Conseil numéro 1 : utilisez le bon objectif
Le premier conseil porte sur le choix de l’objectif. Il est crucial d’utiliser un objectif grand-angle, typiquement entre 24 et 35 mm, pour pouvoir inclure toutes les personnes dans le cadre sans avoir à reculer de manière excessive.  Elle explique aussi l’effet de déformation induit par les très grands angles : les personnes sur les bords peuvent paraître étirées ou exagérément larges, et celles en arrière-plan, trop petites. 

 Conseil numéro 2 : choisissez les bons réglages!
Ce second conseil détaille l’importance des réglages, en particulier de l’ouverture, pour garantir que toutes les personnes, souvent réparties sur plusieurs rangées, soient nettes. Joannie explique que la profondeur de champ est contrôlée principalement par l’ouverture, rappelant que plus le groupe est large et profond, plus l’ouverture doit être petite (f/4 à f/8 en fonction du nombre de rangées). Elle propose une méthode pragmatique : pour une rangée unique, f/2.8 peut suffire, tandis que pour trois rangées, f/8 est un bon point de départ, avec une mise au point sur la première rangée. Elle conseille également d’utiliser le mode priorité à l’ouverture pour faciliter les réglages tout en maintenant une vitesse d’obturation suffisante (minimum 1/60 s) afin d’éviter les flous de mouvement, et de garder l’ISO aussi bas que possible pour assurer la qualité d’image.

 Conseil numéro 3 : choisissez votre éclairage judicieusement!
Le troisième conseil porte sur la maîtrise de l’éclairage. En extérieur, Joannie recommande de placer les sujets à l’ombre ou avec le soleil dans le dos, pour éviter que les personnes doivent plisser les yeux face à la lumière directe. En intérieur, elle déconseille l’utilisation du flash intégré, qui produit souvent un éclairage non uniforme et flatteur, favorisant l’usage d’un flash cobra orienté vers un plafond ou un mur neutre, afin de diffuser la lumière de manière homogène. Ces conseils visent à garantir un éclairage doux, naturel et uniforme, permettant de photographier des groupes sans contraste excessif ou effets indésirables.

Conseil numéro 4 : gardez l’ordre et n’hésitez pas à diriger
Un groupe lâché à lui-même peut rapidement devenir désorganisé et générer des photos confuses.  Pour renforcer la proximité, elle suggère de faire poser les personnes qui se connaissent ou sont proches en contact physique, par exemple avec une main sur l’épaule d’un voisin, ce qui crée une cohésion visuelle naturelle.

Conseil numéro 5 : assurez-vous que tout le monde vous regarde
Ce conseil de base mais essentiel invite à vérifier que chaque personne du groupe voit bien le photographe avec les deux yeux, condition nécessaire pour qu’elle apparaisse correctement sur la photo. Joannie recommande de demander au groupe de tenir la pose pendant environ cinq secondes, pour pouvoir réaliser plusieurs prises successives. Ensuite, il faut prendre le temps de vérifier attentivement les photos, en s’assurant que tous ont les yeux ouverts et un beau sourire, et de ne pas hésiter à refaire les prises si besoin. Elle souligne aussi l’importance de rappeler gentiment aux participants que leur collaboration rapide permet d’accélérer le processus.

Conseil numéro 6 : utilisez des poses dynamiques!
Au lieu d’aligner simplement les personnes en rangées classiques, Joannie conseille de varier les hauteurs pour créer une composition plus dynamique et intéressante. Elle suggère de former des triangles avec les têtes pour une meilleure harmonie visuelle, et de favoriser des interactions entre les participants, comme des regards échangés ou des moments de spontanéité, en encourageant des gestes drôles pour capturer des rires naturels. Ces poses plus vivantes apportent une dimension émotionnelle à la photo, la rendant plus attrayante et authentique.

Conseil numéro 7 : utilisez les éléments du décor pour mieux placer les gens!
Le dernier conseil concerne l’utilisation intelligente du décor pour aider au positionnement des sujets. Joannie recommande notamment de tirer parti d’éléments comme les escaliers pour superposer les rangs en hauteur et ainsi mieux voir tout le monde. Elle évoque aussi l’usage d’une table à pique-nique pour placer des personnes assises, debout ou à genoux, offrant plusieurs niveaux de hauteur. Si aucun élément n’est disponible, elle conseille au photographe de se positionner lui-même en hauteur pour diriger la composition. Cette technique offre de la variété et de la profondeur à l’image, évitant les alignements plats et favorisant une lecture plus agréable.

 Conclusion : réussir ses photos de groupe grâce à la préparation et à la méthode
En conclusion, voici  les points essentiels pour réussir des photos de groupe : utiliser une focale courte mais adaptée pour inclure tous les sujets sans déformation excessive, choisir une ouverture permettant une profondeur de champ suffisante, veiller à un éclairage homogène, diriger efficacement les participants en donnant des consignes précises et personnalisées, vérifier que tout le monde regarde l’objectif et multiplier les prises pour garantir des expressions naturelles. Elle insiste également sur l’importance de la composition dynamique, en jouant avec les hauteurs et le décor. La vidéo se termine sur une invitation à partager les conseils, à s’abonner et à continuer à progresser dans la photographie de groupe.